Afrique: 60 ans après, résultat nul, il faut tout revoir.
Si après 60 ans d’indépendance, l’Afrique francophone n’est pas capable de produire ses propres défenses en médicament et en cas de pandémie, chercher ses propres vaccins, il faut revoir tout le fonctionnement.
Que retenir après 60 ans d’indépendance?
Pourquoi quand ça ne va pas chez certains ivoiriens, ils préfèrent se réfugier au Maroc, en Tunisie ? Ce qu’il faut retenir, ces pays qui ne dépendent pas ou n’ayant subi de colonisation et à qui, on n’a pas octroyés des indépendances de façade, ont misé sur la santé, la formation et l’éducation.
C’est une question de volonté politique qui manque aux chefs d’état africains francophones et dont le virus, les expose aujourd’hui. Faut-il en tirer les conclusions ?
Au passage, il faut saluer le béninois Patrice Talon qui, aux premières heures, a pris des mesures citoyennes sans se référer à un maître. Il a encouragé ses chercheurs à chercher en collaboration avec certains praticiens burkinabé et ceux-ci sont à pieds d’œuvre pour trouver un vaccin made in Africa et des médicaments, il parait à base de Chloroquine.
Pendant ce temps, l’ivoirien Ouattara se bat pour vider les hôpitaux existants pour aller créer des centres de dépistage. On a annoncé que certains chefs d’état ont pris de l’argent pour que leur peuple devienne des cobayes pour le test contre le virus du corona.
Le cas de l’ivoirien Ouattara…?
A cette annonce, automatiquement, le président Ouattara est visé et tous les soupçons se retournent contre lui et a préféré la fuite que se mettre sur le terrain pour encourager les agents de la santé à lutter contre ce virus.
L’avènement barbare et sanguinaire du président Ouattara au pouvoir a fait que tous les résultats scientifiques qui étaient logés dans le secret des dieux à l’université, ont été brûlés, détruits et aujourd’hui, aucun universitaire ivoirien qui a contribué à ces recherches, n’a le courage de recommencer tout à zéro. Au passage, il parait qu’il faut au minimum 10 ans pour trouver des essais cliniques.
En Côte d’Ivoire, tout est parti en fumée et donc, le président Ouattara le sachant, joue à la main tendue vers la France. Les CHU sont vides. Tous les centres de santé sont tombés en ruine. Tous les grands centres de recherches que le président Houphouët Boigny a laissés, M Ouattara ne s’en est pas occupés pour les entretenir et tout est mort. Ces grandes universités de recherches à Yamoussoukro, sont devenus le lieu d’habitation des reptiles et des broussailles.
Pour marquer ses empruntes dans la vie des ivoiriens, il s’est éloigné de l’essentiel, en fondant la réalisation à crédit de ses projets sur les ponts, des routes dont le goudron fond à chaque pluie diluvienne. L’hôpital mère-enfants est tellement luxueux qu’aucun ivoirien ne veut s’en approcher et c’est la mort à ciel ouvert.
Ce n’est pas la faute à la France qui n’a pas empêché les autres d’investir dans la santé, l’éducation et la formation, c’est justement, la méchanceté et aujourd’hui, tout le rattrape. Sa population est livrée à l’extérieur. Il est donc obligé sans doute de contracter des accords mortifères le temps qu’il tire sa révérence politique, pour laisser les autres, assumer ses erreurs.
Tout est à refaire après 60 ans
Il faut tout revoir et surtout faire confiance aux chercheurs africains qui comprennent mieux et qui vivent le quotidien pour trouver des médicaments et au besoin des vaccins. Certains présidents africains ne font pas confiance en leurs compatriotes universitaires qui ont fait les mêmes études que ces chercheurs blancs qui bénéficient de grands laboratoires dignes où ils effectuent leurs recherches. Les chercheurs africains enseignent dans des amphis devenus des dortoirs, surtout ceux de la Côte d’Ivoire. Quelle tristesse !
Il faut portant cette confiance pour permettre au développement de tenir sur ses jambes, avec les moyens conséquents que de faire toujours recours aux autres.
L’espace francophone donne toujours l’impression que c’est la France qui ne veut pas qu’il se développe alors que cette même France ne peut pas tout faire. Alors quel président africain francophone a tenté de s’équiper et que la France lui a tapé sur le doigt ? Nous voudrions le savoir.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
